Einstein, biographie


Travail réalisé par Michaël Clavier sur la théorie de la relativité restreinte.

Adapté du travail de fin d'année de M. Clavier.

Avec son aimable autorisation, tous droits réservés pour tous pays | (c) Michaël Clavier 2004


Je me limiterai aux événements et aux actions qui eurent un rôle capital sur la vie d’Einstein et aussi sur sa découverte de la relativité restreinte.

 

Tout d’abord regardons le genre de garçon qu’il était dès son plus jeune âge tant chez lui qu’à l’école. Très jeune il était assez turbulent. C’est à partir de l’âge de 5 ans que, selon ses parents, il devint un penseur. Cela advint alors qu’il était malade et qu’il se demandait comment pouvait bien fonctionner une boussole. Il faisait donc preuve d’une certaine intelligence mais ce ne fut pas l’opinion de ses professeurs quand il entra à l’école primaire. Pour eux c’était un élève lent, qui prenait trop de temps pour répondre aux questions ; il ne le faisait jamais de manière claire et précise, il restait dans le vague dans un but sans équivoque : ne pas recevoir de coups de règles. Mais c’est durant cette période que va apparaître l’un des traits de son « caractère » qui va avoir de graves incidences sur sa vie : le petit Albert Einstein n’étudiait que les matières qui l’intéressaient et il délaissait totalement les autres. Il s’investissait d’une manière très consciencieuse dans celles qui lui paraissaient intéressantes et dignes d’attention.

Plus tard quand il dût passer un examen d’entrée à l’école polytechnique de Zurich, il échoua dans les matières qu’il n’aimait pas mais il eut d’excellentes notes en physique et en mathématiques. D’ailleurs le professeur Weber, professeur de physique, voyait en Einstein un élève brillant. Il dût obtenir un baccalauréat dans l’école de son choix afin de pouvoir entrer en polytechnique. Quand ce fut fait, il étudia avec ferveur les matières qu’il aimait. Nous pouvons même dire qu’il était en avance en mathématiques et en physique, matières qu’il voyait plus vite tout seul. Il séchait d’ailleurs les cours de mathématiques afin de pouvoir se consacrer à la physique. Pour son professeur de mathématiques, il n’était donc qu’un fainéant. De plus Albert réussit à se mettre à dos son professeur de physique, M. Weber, en n’en faisant qu’à sa tête en physique expérimentale (il rata une expérience qui finit en explosion et se blessa la main droite).

 

            Quand il obtint son diplôme en 1900, il eut beaucoup de mal à  trouver un travail. Il essaya bien d’entrer, en tant que professeur, dans les écoles dont il avait été élève. Cependant, comme quand il y était, il n’y était déjà pas considéré comme un bon élément, il n’était donc pas question qu’il y soit embauché ; de plus, certains professeurs s’y opposaient. Il essaya de se faire aider par certains de ses anciens professeurs mais, même quand il avait réussi brillamment dans certaines branches, les professeurs concernés ne l’aidèrent pas vu le manque d’attention qu’il avait porté à leurs cours et ses absences fréquentes.

En 1901 il obtint un travail de 3 mois en tant que professeur remplaçant à l’école de Winterthur. Et en 1902 il obtint un job au Bureau de la propriété industrielle à Berne. Il allait donc pouvoir redresser la barre au point de vue financier.

Malgré tout Albert continuait à faire des recherches dès qu’il avait un petit peu de temps à y consacrer. Il en fit pendant des années, publia différents articles dans une revue scientifique: « Annalen der Physik », ce qui ne lui  avait été, jusque là, d’aucune utilité. Après avoir eu une fille (1902), il eut un fils dont il s’occupa en même temps qu’il continuait à poursuivre ses recherches. C’est en 1905 qu’il découvrit enfin ce qu’il recherchait depuis un moment ; la réponse lui sauta aux yeux un matin alors qu’il sortait du lit : il venait de découvrir la relativité restreinte. Ce fut une véritable révélation. Il publia sa théorie dans “Annalen der Physik” mais personne ne fit de commentaires, il ne reçut aucune critique, ni positive ni négative. Continuant à faire des découvertes sur la relativité, il eut enfin des « réponses », Max Planck (voir annexe pour plus d’information) lui écrivit et Einstein eut la visite de son assistant. Il voulut se servir de sa théorie afin d’obtenir un poste à l’université mais la réponse fut négative ; fort heureusement car il venait de découvrir la première étape qui l’amènerait à la théorie de la relativité générale.

 

Cet homme qui était considéré comme paresseux et incapable ou du moins comme quelqu’un qui prétendait faire certaines découvertes auxquelles personne ne portait attention, fit une découverte de la plus haute importance.


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